N0thing

De tout , de rien

Mardi 19 février 2013 à 14:40

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Dans la rue elle marchait la tête nue, le dos légèrement voûté. Ses grands yeux verts aux éclats d’or laissaient entrevoir la douleur et la peur. Elle devait avoir une quinzaine d’années, ses amies sortaient avec des garçons, allaient en boîte de nuit, pas elle. Plutôt introvertie, elle était d’une beauté inouïe : blonde, les cheveux au vent, grande, élancée, elle dégageait une force insoupçonnée. Malgré cela, elle se bornait à regarder ses pieds. Elle tenait tout contre sa poitrine son ours en peluche. Mais pas un de ces banal ours en peluche que l’on trouve dans n’importe quelle grande surface et que toutes les petites filles possèdent ! Non ! Celui-ci était spécial ; il mesurait environ soixante dix centimètres, brun, de magnifiques yeux bleus avec des inscriptions sur tout le corps. Estoile tel était son nom arborait sur le dos un magnifique dragon rouge et or brodé par la belle Eléa.
 
Elle allait, sans se soucier des regards tantôt amusés tantôt admiratifs des passants. Déterminée à regarder ses pieds, elle marchait dans les rues de M. A en juger par son aspect elle devait cheminer depuis plusieurs heures mais ne semblait pas avoir envie le moins du monde de s’arrêter pour se reposer.
Elle pensait à ses parents et à ses frères qu’elle avait laissés. Pierre et Eric tous deux âgés de vingt et de douze ans étaient adorablement protecteur, surtout l’aîné mais tout comme leur mère ils ne savaient pas. S’ils avaient su si seulement ils avaient été là si… Mais à quoi bon se torturer personne ne savait et personne ne s’aurait jamais et surtout pas son père de qui elle était excessivement proche et complice. Non, elle ne l’avait jamais dit préférant se taire pour ne pas faire de mal à ceux qu’elle aimait tant. Non ni sa famille pourtant aimante et prévenante ni ses amies étaient au courrant qu’auraient ils pu faire le mal était déjà fait son innocence lui avait été volée .En pensant à tout cela deux larmes étaient apparues aux coin de ses grands yeux. Elle n’avait jamais compris pourquoi elle pourquoi ?  POURQUOI ? Et c’est ainsi qu’elle s’était mise à maigrir à vue d’œil  prétextant un régime pour ne pas qu’on s’inquiète trop (et puis à cet age la toutes les jeunes filles ou presque sont obnubilé par leur poids). Elle s’était renfermée sur elle-même, elle qui était si ouverte et joviale était devenue taciturne, solitaire. Mais personne n’avait su. Non seul Estoile, son confident, connaissait son terrible secret. S’il avait pu parler il aurait parlé de ce voisin qui gardait les enfants. Il aurait pu raconter l’angoisse, la terreur de la jeune fille les nuits où ses parents rentraient tard et où « IL » rentrait dans sa chambre. Oui, si Estoile savait parler il aurait pu en dire des choses et ainsi expliquer le comportement de la jeune fille. Mais il ne parlait pas, enfin si, il pouvait parler mais uniquement à la jeune fille. Et puis qui prêterait attention aux dires d’une peluche ? Alors ils se taisaient, lui et sa douce Eléa. Mais cette fois ci avait été la fois de trop alors elle s’était décidée. N’écoutant que son cœur et son ami de toujours, cet ours auquel elle tenait tant, elle avait pris la décision de partir. Ne voulant pas que ses parents s’inquiètent elle avait poster une lettre qu’ils recevraient quand elle serait loin.
Prenant son courage à deux mains, elle quitta la ville pour aller dans un endroit connu d’elle seule : la forêt de C.
 
_ « Ca y est Estoile nous y sommes » dit elle en asseyant son ours contre un chêne centenaire.
 « Je suis épuisée reposons nous un peu. »
Elle ouvrit le sac qu’elle portait en bandouiller et en sortit une bouteille d’eau et un gros sandwich qu’elle coupa en deux.
_ « Tient » dit elle en tendant à Estoile une des moitiés.
Celui-ci contre toute attente se redressa pour humer ce met qu’elle semblait apprécier.
_ « Mange, la route et longue » dit il en plissant le museau « je n’en n’ai pas besoin ».
La jeune fille s’empressa de finir. Après s’être restaurée et reposée elle repris Estoiles dans ses bras pour s’enfoncer plus profondément au cœur de la forêt.
Marchant des heures sans s’arrêter ils arrivèrent près d’un lac superbe. L’eau scintillait sous les derniers rayons du soleil.
_ « C’est ici que nous passeront la nuit » dit elle.
Elle posa l’ours puis alla chercher un peu de bois sec, fit un trou, entoura le tout de grosses pierres prises près du lacet alluma un feu. Elle sortit deux couvertures et se pelotonna dans l’une d’elle et donna l’autre à l’ours. Epuisée elle s’endormie d’un seul coup. Elle ne rêva pas.
Puis comme d’habitude elle se réveilla en sueur apeurée, affolée terrifiée.
« Calme toi je suis la Eléa. » dit l’ours de sa calme voix « je te protégerai ». IL ne te touchera plus. Rendors toi, nous avons encore une journée demain, tu n’as rien à craindre, ne t’en fait pas ».
 
Apaisée par ces bienveillantes paroles la jeune fille se rendormi auprès du feu sachant qu’Estoiles veillait.
Elles se réveilla à l’aube, pris son petit déjeuner avec la nourriture prise dans le sac et alla se baigner, c’était l’été, il faisait bon. Après s’être délassée pendant quelques heures, elle se rhabilla, refit sin sac et éteignit le feu. Elle voulut reprendre son ours dans ses bras mais celui-ci protesta : «  non je t’ai assez fatigué comme ça hier, nous sommes assez loin des hommes et l’air de ce lieu me rend plus fort je continuerai en marchant à tes cotés ! »
Regardant Estoiles, elle s’aperçu qu’il avait en effet l’air plus fort, plus grand, son poil brillait et son tatouage étincelait.
 
_« Allons y »  dit elle d’un ton enthousiaste. Et ils se remirent en route ne s’arrêtant que de brefs instants pour se restaurer frugalement, les provisions s’amenuisaient, mais les deux compagnons, loin de se laisser aller semblaient joyeux. En effet, la pureté de l’air de ce lieu quelque peu étrange et magique leur procurait des effets très bénéfiques.
Devant eux se dressaient de superbes arbres ; des chênes, des hêtres et autre magnifiques espèces, qui en temps normal ne poussaient pas dans le même lieu ni dans le même climat. Par terre de la mousse amortissait le terrain escarpé. Le soleil passant à travers les feuilles et les branches teintait la forêt de milles et une couleur plus vives et plus belles les uns que les autres, rajoutant à ce paysage une touche de féerie.
 
Les deux amis n’avaient jamais rien vu d’aussi beau de leur vie.
Un parterre de fleurs diverses s’étalaient à leur pieds Il y avait la des jonquilles, des tulipes, des narcisses,des roses, des violettes toutes plus lumineuses et éclatantes les unes que les autres. Ne résistant pas la jeune fille en cueilli un superbe bouquet, quant à Estoiles il lui en fit une couronne et un collier. Ainsi parée Eléa rayonnait de beauté, de joie de calme, de bonheur et de sérénité ce qu était rare chez cette jeune fille devenue introvertie, taciturne et aigrie par ce qu’IL lui avait fait subir. Elle se laissa même à esquisser quelques pas de danse. ET ils se remirent en route dans ce décor paradisiaque Ils marchèrent des heures ayant perdu la notion du temps. Ils s’arrêtèrent quand, le jour déclinant, trop sombre pour qu’ils puissent continuer sans heurter un arbre ou un buisson, la végétation était très dense à cet endroit de la forêt.
_ « Reposons nous » dit Estoiles. « Nous avons encore du chemin à parcourir ».
_ « C’est encore loin ? » Demanda Eléa, qui malgré son enthousiasme et sa foi commençait a douter.
_ »Ne t’en fait pas petite », il l’appelait toujours ainsi bien qu’elle le dominait de plusieurs centimètres. « Nous y serons bientôt, aie confiance en moi. » Eléa, rassurée, s’assis autour du feu, en effet même si la journée avait été chaude la nuit s’annonçait, quant à elle plutôt fraîche. Puis elle s’endormie veillée pas son ami et ne fit, cette fois, que très peu de cauchemars Estoiles étant la pour la protéger et la réconforter.
Se réveillant a l’aube la jeune fille fit sa toilette dans le ruisseau environnant, puis après avoir mangés quelques fruits, ils se remirent en route. Ils marchèrent ainsi plusieurs jours ne s’arrêtant que pour manger se rafraîchir et dormir un peu. La végétation était toujours aussi belle et luxuriante mais un changement était perceptible : plus ils avançaient, plus les arbres laissaient place aux fleurs et aux buissons.
 
Après plusieurs jours de marche ils arrivèrent dans un lieu insolite.
-« Nous y sommes presque ma petite, il nous suffit de traverser cette « mer » ».En effet devant eux se dressait une vallée verdoyante ondulant au grés du vent , si bien que l’on aurait dit un océan à cela prés qu’il était vert, bleu, violet, rouge et jaune.
-« Allons y alors ! » dit Eléa.
Prenant la patte de son ours dans sa main elle se remis en route. Cet océan de verdure semblait infini. Le jour commençait à décliner et ils n’avaient plus de provisions. Mais les deux amis ne semblaient pas e et marchèrent encore longtemps avant de parvenir a ce qui ressemblait à un petit îlot.
_ »Reposons nous un peu Eléa » dit Estoiles.
Malgré son envie de continuer elle finit par céder aux sages paroles de son ami. Ils s’allongèrent l’un à coté de l’autre et s’endormirent d’un sommeil de plombs sans rêves ni cauchemars. Ils reprirent leur interminable marche. Eléa ne perdait pas espoir, elle avait confiance en son ours qu’elle aimait par dessus tout. Les jours s’écoulaient inexorablement.
 
 
Ils parvinrent enfin à leur but. L’océan de verdure et de fleurs avait laissé place ç un lieu enchanteur : une cascade coulait prés d’eux. Mais ce qui était le plus remarquable dans ce lieu si calme, si paisible c’était une superbe villa construite à même la cascade. Elle était grande mais ne possédait pas d’étages, elle ressemblait à ces maisons que l’on trouve au bord de la Méditerranée. Plusieurs arches lui donnaient un aspect cossu.
« Nous y sommes, Eléa !! Entrons, vient !!! » La jeune adolescente hésitait, elle dansait d’un pied sur l’autre remuant la tête, ce qui faisait bouger ses cheveux tombant librement sur ses épaules. Elle inspira à fond pour se donner du courage, puis s’un pas décidé se dirigea vers cette maison. Arrivée à la porte elle se retourna vers son ami : « alors tu viens tu attends quoi ? » L’ours rejoignit son amie, et, ensemble ils pénétrèrent dans l’étrange demeure.
Ce qui les surprit au prime abord fut la simplicité du mobilier. Cependant, tout était impeccable, et le soleil entrant par les baies vitrées donnait à l’ensemble une impression de calme et de sérénité.
 
_ « Nous y sommes Eléa ! Reposons nous, demain je te mènerai à amis Elle. » Les deux se dirigèrent vers la cuisine ou un festin les attendait : volailles, poissons, œufs, pommes de terre et divers légumes. Pour le dessert des fruits frais, de la crème au chocolat, du pain d’épice et du lait crémeux à la bonne température comme le préférait la jeune fille. Après s’être repus de tous ces mets, ils allèrent se coucher dans des lits propres et confortables .Le lendemain, ils étaient totalement détendus et reposés comme si ce voyage long et fastidieux n’avait été qu’un simple rêve…
_ « Viens Eléa, je vais t’emmener à Elle mais enfile d’abord ça. »
 La jeune fille regarda ce que lui tendait son compagnon, une magnifique robe de toutes les couleurs digne des plus grands contes de fées. L’ayant enfilée, l’ours lui tendit une couronne de fleurs, un collier à perles vertes et une chevillière assortie ainsi qu’une magnifique paire de boucles d’oreilles a pendants turquoises. Ainsi parée l’adolescente était resplendissante et ressemblait à une nymphe.
_ « Quitte tes chaussures tu n’en n’a plus fit pas besoin. » Lui dit Estoiles.
Eléa ne se fit pas prier et ensemble ils se dirigèrent prés de la cascade. Voyant son ours s’approcher si prés de l’eau la jeune fille eut peur mais il la rassura en lui disant : « Ne craint rien ma douce amie, écoute ton cœur. Elle le suivit, et vit avec stupeur la cascade s’écartée pour les laisser entrer.
Et c’est à ce moment qu’Elle la vit, éblouissante, somptueuse bien plus belle et réelle que dans ses rêves les plus fous. C’était une superbe licorne d’un blanc le plus pur avec une corne non par argentée, comme bien des personnes l’imaginent, mais violette clair aux multiples reflets.
_ « Vien petite fille, n’ai plus peur. » dit elle de sa mélodieuse voix. « Pour te remercier d’avoir ramener Estoiles, notre magnifique petite fée, nous t’offrons un vœu, rien qu’un seul alors réfléchit bien. »
Eléa était dubitative, elle ne comprenait pas ce que la licorne voulait dire. Son ours n’était pas une fée !!! Bien sur il était extraordinaire mais quand même cela n’avait pas de sens. Plongée ainsi dans ses pensée elle ne s’aperçu tout d’abord pas de la présence de la petite fée a la place de son fidèle ami. Elle scintillait et ses ailes étaient d’un bleu irisé.
_ « Que désires tu au plus profond de ton cœur petite fille ? Parle et tu sera exaucée. »
_ « Je veux vivre pour toujours à vos cotés » répondit Eléa d’un ton déterminé.
_ « Cela est possible si c’est ce que tu souhaites au plus profond de ton être. Mais pas sous ta forme actuelle. Qui voudrai tu devenir ? Un cheval ailé, une licorne ou bien encore une fée ? »
_ « Rien de tout cela, je voudrai devenir une panthère. 
_Une panthère. Hum. Oui cela est possible seulement les seules qui existent sont mouchetées et toi tu ne seras pas ordinaire. » A cet instant la licorne pointa sa corne sur la petite fille qui devint un magnifique panthère qui n’était point moucheté mais entièrement noire !! Toute sa fourrure était d’un noir de jais.
Elle fuya dans la foret pour y vivre pour toujours.
Si, un jour, au détour d’un chemin vous croisez une panthère noire ne pensez pas que c’est un simple animal, rappelez vous l’histoire de la belle Eléa.
 
 
                                                                                                     

Lundi 19 novembre 2012 à 12:15

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Je disais donc que mon ex mari était redevenu le bourreau qu’il avait toujours été, à la différence prés qu’il ne s’en prenait plus à moi physiquement. Il ne me touchait d’ailleurs plus du tout, satisfaisant ses désirs et pulsions avec une, ou plusieurs de ses innombrables maîtresses et ne s’en cachait point. Dans ce cas, de quoi me plaignais je ?

Et bien s’il ne me faisait plus de mal physiquement, il se délectait de la torture psychique, mentale qu’il m’infligeait chaque jour. Il me rabaissait sans cesse, me traitait de tous les noms d’oiseaux qui puissent exister sur cette terre, et me prenait pour une moins que rien. Il savait vraiment s’y prendre et j’en venais parfois à regretter la douleur physique plus facilement « gérable » parfois. C’est à ce moment la que nous avons commencé à parler de divorce, mes enfants avaient à peine quelques mois. Je ne pensais pas qu’il me prendrait tout ! Mais qu’elle naïve je fus! A y repenser je me fais peur moi-même ! Quelle ironie si on repense à ce que je suis devenue après!!

Et tout à commencer à ne « plus tourner rond » dans ma vie et dans ma tête dans le sens ou il me torturai tellement psychologiquement que je savais plus qui j’étais vraiment. Cela ne pouvait plus durer!! Nous avons donc décidé de divorcer. Et la ce fut le drame !! Il m’a tout pris : la maison, les biens, l’argent et mes enfants. Il m’a fait passer pour une folle, il avait un très bon avocat. C’est à peu prés à ce moment la que j’ai commencé à imaginer les pires façons de me venger de lui, mais j’étais loin d’imaginer qu’un jour je passerai à l’acte et serai jugée pour cela!

 

   Comment aurai je pu deviner d’ailleurs, me diriez vous, puisque ce n’étais que des lubies, des fantasmes. Et puis même si j’avais été considérée comme folles pour me retirer la garde de mes enfants personne ne m’a obligée d’aller voir un de leur psychologue ! Je me suis retrouvée à la rue sans un sou, sans mari, sans enfants, sans amis. Mes parents s’étaient rangés du coté de mon ex mari ! Il avait donc réussi, enfin c’est ce qu’il croyait! J’avais beau être « une faible femme » je n’étais pas dénuée de ressources, je restai donc dans l’ombre me faisant oublier le plus possible. Je voulais prendre ma revanche bien évidemment mais qui ne le voudrait pas ?? Mais je n’avais aucune envie d’outre passer la justice qui ne l’avait pourtant pas été avec moi ! ! Alors comment ai-je pu franchir cette ligne invisible et pourtant si changeante suivant les gens, suivant les circonstances ??

 

  Cette question vous taraude depuis le début, n’est ce pas ?? Comment cette femme a-t-elle pu tuer de sang froid ? Et bien il va falloir patienter encore un peu, j’y viens doucement !

Je vous expliquais donc, comment doucement j’en suis venue à éprouver une haine viscérale pour mon ex mari et pour la gente masculine en général. Je voulais qu’il souffre, qu’il crève à petit feu doucement, mais je ne pouvais rien faire, il avait la justice avec lui et mes enfants. Au début je n’avais rien prémédité, puis mon premier meurtre m’a donné confiance, je pouvais tuer facilement et donc me venger des hommes.  

Samedi 21 avril 2012 à 9:59


Tuer n’était pas difficile même pour une femme, qui plus est une femme comme moi pas très grande, pas très musclée. Il suffisait juste trouver la « bonne technique » si j’ose m’exprimer ainsi. Là, vous vous dites c’est incontestable, cette jeune femme, oui je ne vous l’ai pas dis mais je suis âgée d’à peine 35ans, et cela fait maintenant 7ans que ces faits se sont déroulés, est totalement psychopathe.
A votre place je dirais certainement la même chose mais à l’époque je ne pensais pas cela, pour moi je ne faisais que ce que les autorités ont refusé de faire : la justice. Cependant pour juger une personne il ne faut pas se contenter de quelques faits mais de tous, de plus je pense que pour bien me comprendre il faut que vous sachiez tout de moi.
Ensuite je vous autoriserai à penser ce que vous voulez de moi.

Je suis née à Velizy une ville proche de la campagne pas très loin de Paris en France. Cependant je me suis exilée à Los Angeles pour mes études de chimiste. A peine diplômée je me suis mariée. Et nous sommes retournés en France, il était aux USA pour un voyage d’affaire. Il était charmant, attentionné, tout ce qu’une jeune fille comme moi pouvait espérer ! J’étais heureuse et je pensais que ça durerait toujours ! Qu’elle naïve ai-je été ! Mais à quoi pensai-je, qu’il était sérieux ? Peu à peu il s’éloignait de moi me délaissant au profit d’une autre femme peut être.. Heureusement mon métier, chimiste, me passionnait mais c’est à peu prés à cette époque que j’ai commencé à vouloir une vie meilleure.
Ma vie continuait tout en se dégradant doucement, moi qui pensais que le mariage allait m’apporter la joie ! Mais quelques mois à peine après cette union sacrée je me retrouvais seule tous les soirs ou avec un mari complètement saoul qui ne se gênait pas pour me frapper quand l’envie lui prenait.
Je sais ce que vous pensez, vous vous dites c’est un cas classique de femme bafouée et battue par son mari qui se venge sur les autres, mais ce n’est pas si simple. En effet, malgré cela je n’étais pas tellement à plaindre seulement voila moi j’en voulais toujours plus. Je souhaitais ardemment devenir mère, je me disais ainsi qu’il serait plus gentil qu’il serait plus attentionné, que la flamme reviendrait peut être. Foutaises !

Une fois enceinte, oui je sais ça vous étonne, la situation s’est empirée, je ne lui plaisais sans doute plus assez alors il allait « coucher »  à droite et à gauche si ce n’est au milieu !
C’est à  peu prés à mon  septième mois de grossesse que j’ai commencé à imaginer les façons dont je pourrais me débarrasser de cet abruti. Seulement c’était encore vague, les pulsions vraiment meurtrières sont arrivées bien plus tard, et puis on prenait ça comme une lubie de femme enceinte, j’avais des « sautes d’humeur comme ils disent ». Personne ne me prenait donc au sérieux. Pourtant ce n’est pas faute d’en avoir parler avec des personnes dites compétentes, celles là même qui se permettent maintenant de m’analyser, me juger… Mais reprenons le fil de mon récit.
Je ne le voyais quasiment plus et c’était bien mieux ainsi .Malheureusement il a été promu et a voulu montrer que l’on était une famille exemplaire à ces supérieurs. Il me comblait de cadeaux et d’attention pour se faire bien voir mais quand nous étions seuls, son hypocrisie ne fonctionnait plus et il devenait de plus en plus odieux avec moi.
Peu avant la naissance de Laura Marie-Rose et de Louis, oui il a fallu que j’ai des jumeaux en plus, il m’a menacé de tout me prendre et même me tuer si je ne cessais pas mon cirque !  Je devais faire ce qu’il voulait autant à la maison que dans son lit ! C’est vrai qu’au début j’aimais ça mais à la longue il devenait violant m’attachait et ne me délivrait qu’au petit matin !
Bien sur personne n’a voulu me croire ! Cet homme si aimant, si attentif, si doux ne pouvait être le monstre que je d’écrivais. Surtout qu’il savait s’y prendre le bougre ! Jamais aucunes traces de ses méfaits sur mon « joli petit corps » comme il se plaisait à l’appeler. C’est ce que j’étais devenu, un joli corps pour assouvir ses pulsions, ses désirs rien de plus. Et cela ne convenait pas, mais alors pas du tout ! Je me suis donc décidée dans un premier temps à lui en parler. Oui vous ne rêvez pas ! Je l’ai « pris en quatre yeux » et je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Et son attitude s’en est ressentie au début. Puis il est redevenu lui-même. Il n’y aurait eu que moi mais il y avait mes enfants. Il est vrai que je n’en parle pas beaucoup, mais le sujet est sensible. En effet, cela fait longtemps que je ne les ai vu, serrer dans mes bras .Ce salaud a gâchè ma vie et m’a retirè mes enfants, la chair de ma chair. Mais essayons de continuer ce récit chronologiquement au risque de vous embrouiller.

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Lundi 19 décembre 2011 à 19:07

 Elle a peur, la nuit est glaciale, aussi sombre que possible. Un bruit soudain l'interpelle, elle trésaille rien ne pourra la sauver! Elle s'est vraiment mise dans une situation inextricable cette fois ci! Toute seule au beau milieu de la nuit au fin fond d'une forêt d'on ne sait où, qu'elle idée saugrenue a bien pu lui passer par la tête? Elle se met à trembler, elle est épuisée, elle a marché toute la nuit, elle est à bout! 
Elle s'adosse à un arbre. Tant pis si elle meurt de froid, de faim et d'épuisement ou à cause d'on ne sait quoi. Elle a le coeur brisé, les pieds en sang et n'arrive plus à réfléchir de manière cohérente un tant soit peu. Le sommeil la gagne doucement ; le froid raidit ses membres, et le bruit se rapproche inéluctablement. Mais qu 'importe! Elle n'en n'a cure! Si elle doit mourir autant que ce soit maintenant! tout ce qu'elle veux c'est oublier et se reposer. Ses paupières se ferment peu à peu, son corps s'alourdit et elle se laisse aller à l'oubli. 
Puis, elle se réveille en sursaut, elle est glacé, dans l'obscurité la plus totale, pétrifiée par la peur. Quelque chose bouge et s'approche dans les fourrés. Elle est tétanisée, aucun de ses muscles ne veut lui obéir. Elle regarde partout mais ne voit rien, il fait beaucoup trop sombre. Tout se précipite, le bruit, les battements de son coeur ( tient elle le pensait mort celui là) et  ses pensées ou le peu qu'il en reste. Mais rien n'y fait elle ne peut, et ne veux bouger de là ou elle se trouve. Après tout si elle en est la c'est bien parce qu'elle l'a voulu! Alors non elle ne se lèvera pas et ne décampera pas comme un lapin apeuré! De toute façon ce bruit n'est pas si inquiétant que cela. On dirai juste une chaîne qui s'entrechoque ça fait "clic , clac , bling, clic". Bah ce n'est peut être que son imagination qui lui joue des tours. Ce ne serai pas étonnant elle est à jeun depuis 48 heures, totalement éreintée, glacée, frigorifiée et brisée. Son cerveau est peut être, lui aussi, en train de lui faire faux bond , après tout un de plus un de moins au point ou elle en est!
Et puis ce vide qui gouverne sa vie depuis peu prend doucement le dessus. Elle reste la contre cet arbre , seule puisque même son soit disant instinct de survie l'a abandonné. 

Advienne que pourra et elle se rendort....

**Le dessin est de moi mais je n'arrive pas à le mettre en couleur**

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Vendredi 4 novembre 2011 à 17:54

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 Pour mieux comprendre ce qui va suivre il faut d’abord que je vous parle du reste de ma vie. Il est vrai que mon enfance s’est plutôt bien déroulée mais ce n’est pas le cas pour la suite. Tout d’abord, je me suis mariée jeune. A peine sortie des études. Je pensais que c’était l’homme de ma vie malgré les réticences de mon entourage. C’était un bel homme, intelligent et surtout un beau parleur. Il savait excessivement bien manier son monde et embobiner les jeunes filles naïves comme je l’étais. Je me suis laisser prendre au piège et le calvaire a commencé doucement. On vous dirai que cela ne suffit pas pour avoir fait de moi celle que peu à peu je suis devenue, qu’il ne faut pas que je me voile la face et que je suis vraiment une psychopathe. Je ne me vois pas ainsi et je n’ai aucuns regrets. Ce que j’ai fait était tout à fait « normal », je n’ai fait que rendre justice puisque personne ne l’a fait pour moi.

Personne ne m’a jamais crue, personne n’a voulu m’écouter, ni me considérer autrement que comme une potiche avant ce jour où j’ai basculé dans ce qu’ils appellent la « folie meurtrière ». J’estimais avoir été une victime pendant assez d’années alors je suis passée à l’acte. Je n’avais pas réellement prémédité mon geste la première fois même s’il est vrai que je pensais à cela depuis que cet « enfoiré », vous m’excuserez le terme, m’avait fait souffrir comme jamais.

Je passais donc dans la rue la plus animée de la ville, surtout à cette période de l’année, et je fus surprise par le nombre impressionnant d’hommes à l’allure hautaine qui me regardaient de haut et me méprisaient. Puis je rentrais tranquillement chez moi quand je L’ai aperçu : il ressemblait étrangement à mon ex mari et surtout il avait le même regard : dédaigneux, orgueilleux, comme si le monde lui appartenait. Quand il s’est approché de moi pour commencer à me faire du charme, mon sang n’a fait qu’un tour et quand il a osé me mettre la main aux fesses comme si je lui appartenais déjà, j’ai senti que je ne pourrai me contrôler. Des images me sont revenues et une certaine peur s’est installée jusqu'à ce que j’imagine comment j’allais m’y prendre. Il m’était déjà arrivé de fantasmer sur la façon de tuer mon ex mari, cela me permettait de reprendre le contrôle.

Au lieu de le gifler ou de partir, je séduisais donc cet homme et décidais de l’amener chez moi. Ainsi donc nous arrivâmes et je lui proposais un rafraîchissement ou quelque chose à manger avant de passer « au dessert ». Il opta pour une bière fraîche que je lui apportai dans un verre qu’il but d’une traite. J’entrais dans son jeu puis m’éclipsa dans la salle de bain prétextant vouloir me rendre encore plus désirable. Je revins au bon moment, quand le poison commença à faire effet. Il parut surpris puis devint suppliant, cela me fit bien rire, lui qui à peine quelques instant auparavant se sentait si puissant et supérieur. Il me demanda pourquoi avant de mourir.

_« Pourquoi ? Mais pourquoi pas mon petit chou » lui ais je dit !  « Après tout les hommes de ton espèce sont un fardeau pour l’humanité. Tu ne crois pas ? » Puis dans un sourire je le regardais mourir. Ce fut mon premier meurtre de sang froid. Mon seul problème à ce moment la était de savoir comment j’allais me débarrasser de ce corps.

    J’envisageais tout d’abord de l’emmener quelque part pour l’enterrer mais je me ravisais on pourrait découvrir son corps et comme personne ne me comprendrait on me mettrai en prison. Et ça je ne le voulais pas, je faisais quelque chose de juste que j’aurai du faire depuis longtemps. Puis je me souvint que je possédais de l’acide pour je ne sais qu’elle raison et une vieille baignoire et décidais donc de dissoudre le corps puis d’enterrer les restes s’il y en avait.
  Je mis donc le corps dans une baignoire emplit d’acide et le regardais se dissoudre presque totalement. La chair qui se dissolvait dégageait une forte odeur mais je ne m’en inquiétais pas outre mesure étant donné que j’habitais loin de tout, personne ne viendrait donc se plaindre de l’odeur. Prenant mes précautions j’enterrai les quelques restes dans mon jardin… Vous allez me dire que l’on était en hiver et que le sol était gelé. C’est vrai mais je possédais une serre et je n’avais encore rien cultivé en dessous c’est ici donc que j’enterrais ma première victime.

Ce n’était donc que le début…

 
 
 
 

 

 

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