Dans la rue elle marchait la tête nue, le dos légèrement voûté. Ses grands yeux verts aux éclats d’or laissaient entrevoir la douleur et la peur. Elle devait avoir une quinzaine d’années, ses amies sortaient avec des garçons, allaient en boîte de nuit, pas elle. Plutôt introvertie, elle était d’une beauté inouïe : blonde, les cheveux au vent, grande, élancée, elle dégageait une force insoupçonnée. Malgré cela, elle se bornait à regarder ses pieds. Elle tenait tout contre sa poitrine son ours en peluche. Mais pas un de ces banal ours en peluche que l’on trouve dans n’importe quelle grande surface et que toutes les petites filles possèdent ! Non ! Celui-ci était spécial ; il mesurait environ soixante dix centimètres, brun, de magnifiques yeux bleus avec des inscriptions sur tout le corps. Estoile tel était son nom arborait sur le dos un magnifique dragon rouge et or brodé par la belle Eléa.
N0thing
De tout , de rien
Mardi 19 février 2013 à 14:40
Dans la rue elle marchait la tête nue, le dos légèrement voûté. Ses grands yeux verts aux éclats d’or laissaient entrevoir la douleur et la peur. Elle devait avoir une quinzaine d’années, ses amies sortaient avec des garçons, allaient en boîte de nuit, pas elle. Plutôt introvertie, elle était d’une beauté inouïe : blonde, les cheveux au vent, grande, élancée, elle dégageait une force insoupçonnée. Malgré cela, elle se bornait à regarder ses pieds. Elle tenait tout contre sa poitrine son ours en peluche. Mais pas un de ces banal ours en peluche que l’on trouve dans n’importe quelle grande surface et que toutes les petites filles possèdent ! Non ! Celui-ci était spécial ; il mesurait environ soixante dix centimètres, brun, de magnifiques yeux bleus avec des inscriptions sur tout le corps. Estoile tel était son nom arborait sur le dos un magnifique dragon rouge et or brodé par la belle Eléa.
Lundi 19 novembre 2012 à 12:15
Je disais donc que mon ex mari était redevenu le bourreau qu’il avait toujours été, à la différence prés qu’il ne s’en prenait plus à moi physiquement. Il ne me touchait d’ailleurs plus du tout, satisfaisant ses désirs et pulsions avec une, ou plusieurs de ses innombrables maîtresses et ne s’en cachait point. Dans ce cas, de quoi me plaignais je ?
Et bien s’il ne me faisait plus de mal physiquement, il se délectait de la torture psychique, mentale qu’il m’infligeait chaque jour. Il me rabaissait sans cesse, me traitait de tous les noms d’oiseaux qui puissent exister sur cette terre, et me prenait pour une moins que rien. Il savait vraiment s’y prendre et j’en venais parfois à regretter la douleur physique plus facilement « gérable » parfois. C’est à ce moment la que nous avons commencé à parler de divorce, mes enfants avaient à peine quelques mois. Je ne pensais pas qu’il me prendrait tout ! Mais qu’elle naïve je fus! A y repenser je me fais peur moi-même ! Quelle ironie si on repense à ce que je suis devenue après!!
Et tout à commencer à ne « plus tourner rond » dans ma vie et dans ma tête dans le sens ou il me torturai tellement psychologiquement que je savais plus qui j’étais vraiment. Cela ne pouvait plus durer!! Nous avons donc décidé de divorcer. Et la ce fut le drame !! Il m’a tout pris : la maison, les biens, l’argent et mes enfants. Il m’a fait passer pour une folle, il avait un très bon avocat. C’est à peu prés à ce moment la que j’ai commencé à imaginer les pires façons de me venger de lui, mais j’étais loin d’imaginer qu’un jour je passerai à l’acte et serai jugée pour cela!
Comment aurai je pu deviner d’ailleurs, me diriez vous, puisque ce n’étais que des lubies, des fantasmes. Et puis même si j’avais été considérée comme folles pour me retirer la garde de mes enfants personne ne m’a obligée d’aller voir un de leur psychologue ! Je me suis retrouvée à la rue sans un sou, sans mari, sans enfants, sans amis. Mes parents s’étaient rangés du coté de mon ex mari ! Il avait donc réussi, enfin c’est ce qu’il croyait! J’avais beau être « une faible femme » je n’étais pas dénuée de ressources, je restai donc dans l’ombre me faisant oublier le plus possible. Je voulais prendre ma revanche bien évidemment mais qui ne le voudrait pas ?? Mais je n’avais aucune envie d’outre passer la justice qui ne l’avait pourtant pas été avec moi ! ! Alors comment ai-je pu franchir cette ligne invisible et pourtant si changeante suivant les gens, suivant les circonstances ??
Cette question vous taraude depuis le début, n’est ce pas ?? Comment cette femme a-t-elle pu tuer de sang froid ? Et bien il va falloir patienter encore un peu, j’y viens doucement !
Je vous expliquais donc, comment doucement j’en suis venue à éprouver une haine viscérale pour mon ex mari et pour la gente masculine en général. Je voulais qu’il souffre, qu’il crève à petit feu doucement, mais je ne pouvais rien faire, il avait la justice avec lui et mes enfants. Au début je n’avais rien prémédité, puis mon premier meurtre m’a donné confiance, je pouvais tuer facilement et donc me venger des hommes.
Samedi 21 avril 2012 à 9:59
Tuer n’était pas difficile même pour une femme, qui plus est une femme comme moi pas très grande, pas très musclée. Il suffisait juste trouver la « bonne technique » si j’ose m’exprimer ainsi. Là, vous vous dites c’est incontestable, cette jeune femme, oui je ne vous l’ai pas dis mais je suis âgée d’à peine 35ans, et cela fait maintenant 7ans que ces faits se sont déroulés, est totalement psychopathe.
A votre place je dirais certainement la même chose mais à l’époque je ne pensais pas cela, pour moi je ne faisais que ce que les autorités ont refusé de faire : la justice. Cependant pour juger une personne il ne faut pas se contenter de quelques faits mais de tous, de plus je pense que pour bien me comprendre il faut que vous sachiez tout de moi.
Ensuite je vous autoriserai à penser ce que vous voulez de moi.
Je suis née à Velizy une ville proche de la campagne pas très loin de Paris en France. Cependant je me suis exilée à Los Angeles pour mes études de chimiste. A peine diplômée je me suis mariée. Et nous sommes retournés en France, il était aux USA pour un voyage d’affaire. Il était charmant, attentionné, tout ce qu’une jeune fille comme moi pouvait espérer ! J’étais heureuse et je pensais que ça durerait toujours ! Qu’elle naïve ai-je été ! Mais à quoi pensai-je, qu’il était sérieux ? Peu à peu il s’éloignait de moi me délaissant au profit d’une autre femme peut être.. Heureusement mon métier, chimiste, me passionnait mais c’est à peu prés à cette époque que j’ai commencé à vouloir une vie meilleure.
Ma vie continuait tout en se dégradant doucement, moi qui pensais que le mariage allait m’apporter la joie ! Mais quelques mois à peine après cette union sacrée je me retrouvais seule tous les soirs ou avec un mari complètement saoul qui ne se gênait pas pour me frapper quand l’envie lui prenait.
Je sais ce que vous pensez, vous vous dites c’est un cas classique de femme bafouée et battue par son mari qui se venge sur les autres, mais ce n’est pas si simple. En effet, malgré cela je n’étais pas tellement à plaindre seulement voila moi j’en voulais toujours plus. Je souhaitais ardemment devenir mère, je me disais ainsi qu’il serait plus gentil qu’il serait plus attentionné, que la flamme reviendrait peut être. Foutaises !
Une fois enceinte, oui je sais ça vous étonne, la situation s’est empirée, je ne lui plaisais sans doute plus assez alors il allait « coucher » à droite et à gauche si ce n’est au milieu !
C’est à peu prés à mon septième mois de grossesse que j’ai commencé à imaginer les façons dont je pourrais me débarrasser de cet abruti. Seulement c’était encore vague, les pulsions vraiment meurtrières sont arrivées bien plus tard, et puis on prenait ça comme une lubie de femme enceinte, j’avais des « sautes d’humeur comme ils disent ». Personne ne me prenait donc au sérieux. Pourtant ce n’est pas faute d’en avoir parler avec des personnes dites compétentes, celles là même qui se permettent maintenant de m’analyser, me juger… Mais reprenons le fil de mon récit.
Je ne le voyais quasiment plus et c’était bien mieux ainsi .Malheureusement il a été promu et a voulu montrer que l’on était une famille exemplaire à ces supérieurs. Il me comblait de cadeaux et d’attention pour se faire bien voir mais quand nous étions seuls, son hypocrisie ne fonctionnait plus et il devenait de plus en plus odieux avec moi.
Peu avant la naissance de Laura Marie-Rose et de Louis, oui il a fallu que j’ai des jumeaux en plus, il m’a menacé de tout me prendre et même me tuer si je ne cessais pas mon cirque ! Je devais faire ce qu’il voulait autant à la maison que dans son lit ! C’est vrai qu’au début j’aimais ça mais à la longue il devenait violant m’attachait et ne me délivrait qu’au petit matin !
Bien sur personne n’a voulu me croire ! Cet homme si aimant, si attentif, si doux ne pouvait être le monstre que je d’écrivais. Surtout qu’il savait s’y prendre le bougre ! Jamais aucunes traces de ses méfaits sur mon « joli petit corps » comme il se plaisait à l’appeler. C’est ce que j’étais devenu, un joli corps pour assouvir ses pulsions, ses désirs rien de plus. Et cela ne convenait pas, mais alors pas du tout ! Je me suis donc décidée dans un premier temps à lui en parler. Oui vous ne rêvez pas ! Je l’ai « pris en quatre yeux » et je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Et son attitude s’en est ressentie au début. Puis il est redevenu lui-même. Il n’y aurait eu que moi mais il y avait mes enfants. Il est vrai que je n’en parle pas beaucoup, mais le sujet est sensible. En effet, cela fait longtemps que je ne les ai vu, serrer dans mes bras .Ce salaud a gâchè ma vie et m’a retirè mes enfants, la chair de ma chair. Mais essayons de continuer ce récit chronologiquement au risque de vous embrouiller.
Lundi 19 décembre 2011 à 19:07
Elle s'adosse à un arbre. Tant pis si elle meurt de froid, de faim et d'épuisement ou à cause d'on ne sait quoi. Elle a le coeur brisé, les pieds en sang et n'arrive plus à réfléchir de manière cohérente un tant soit peu. Le sommeil la gagne doucement ; le froid raidit ses membres, et le bruit se rapproche inéluctablement. Mais qu 'importe! Elle n'en n'a cure! Si elle doit mourir autant que ce soit maintenant! tout ce qu'elle veux c'est oublier et se reposer. Ses paupières se ferment peu à peu, son corps s'alourdit et elle se laisse aller à l'oubli.
Puis, elle se réveille en sursaut, elle est glacé, dans l'obscurité la plus totale, pétrifiée par la peur. Quelque chose bouge et s'approche dans les fourrés. Elle est tétanisée, aucun de ses muscles ne veut lui obéir. Elle regarde partout mais ne voit rien, il fait beaucoup trop sombre. Tout se précipite, le bruit, les battements de son coeur ( tient elle le pensait mort celui là) et ses pensées ou le peu qu'il en reste. Mais rien n'y fait elle ne peut, et ne veux bouger de là ou elle se trouve. Après tout si elle en est la c'est bien parce qu'elle l'a voulu! Alors non elle ne se lèvera pas et ne décampera pas comme un lapin apeuré! De toute façon ce bruit n'est pas si inquiétant que cela. On dirai juste une chaîne qui s'entrechoque ça fait "clic , clac , bling, clic". Bah ce n'est peut être que son imagination qui lui joue des tours. Ce ne serai pas étonnant elle est à jeun depuis 48 heures, totalement éreintée, glacée, frigorifiée et brisée. Son cerveau est peut être, lui aussi, en train de lui faire faux bond , après tout un de plus un de moins au point ou elle en est!
Et puis ce vide qui gouverne sa vie depuis peu prend doucement le dessus. Elle reste la contre cet arbre , seule puisque même son soit disant instinct de survie l'a abandonné.
Advienne que pourra et elle se rendort....
**Le dessin est de moi mais je n'arrive pas à le mettre en couleur**
Vendredi 4 novembre 2011 à 17:54
Pour mieux comprendre ce qui va suivre il faut d’abord que je vous parle du reste de ma vie. Il est vrai que mon enfance s’est plutôt bien déroulée mais ce n’est pas le cas pour la suite. Tout d’abord, je me suis mariée jeune. A peine sortie des études. Je pensais que c’était l’homme de ma vie malgré les réticences de mon entourage. C’était un bel homme, intelligent et surtout un beau parleur. Il savait excessivement bien manier son monde et embobiner les jeunes filles naïves comme je l’étais. Je me suis laisser prendre au piège et le calvaire a commencé doucement. On vous dirai que cela ne suffit pas pour avoir fait de moi celle que peu à peu je suis devenue, qu’il ne faut pas que je me voile la face et que je suis vraiment une psychopathe. Je ne me vois pas ainsi et je n’ai aucuns regrets. Ce que j’ai fait était tout à fait « normal », je n’ai fait que rendre justice puisque personne ne l’a fait pour moi.
Personne ne m’a jamais crue, personne n’a voulu m’écouter, ni me considérer autrement que comme une potiche avant ce jour où j’ai basculé dans ce qu’ils appellent la « folie meurtrière ». J’estimais avoir été une victime pendant assez d’années alors je suis passée à l’acte. Je n’avais pas réellement prémédité mon geste la première fois même s’il est vrai que je pensais à cela depuis que cet « enfoiré », vous m’excuserez le terme, m’avait fait souffrir comme jamais.
Je passais donc dans la rue la plus animée de la ville, surtout à cette période de l’année, et je fus surprise par le nombre impressionnant d’hommes à l’allure hautaine qui me regardaient de haut et me méprisaient. Puis je rentrais tranquillement chez moi quand je L’ai aperçu : il ressemblait étrangement à mon ex mari et surtout il avait le même regard : dédaigneux, orgueilleux, comme si le monde lui appartenait. Quand il s’est approché de moi pour commencer à me faire du charme, mon sang n’a fait qu’un tour et quand il a osé me mettre la main aux fesses comme si je lui appartenais déjà, j’ai senti que je ne pourrai me contrôler. Des images me sont revenues et une certaine peur s’est installée jusqu'à ce que j’imagine comment j’allais m’y prendre. Il m’était déjà arrivé de fantasmer sur la façon de tuer mon ex mari, cela me permettait de reprendre le contrôle.
Au lieu de le gifler ou de partir, je séduisais donc cet homme et décidais de l’amener chez moi. Ainsi donc nous arrivâmes et je lui proposais un rafraîchissement ou quelque chose à manger avant de passer « au dessert ». Il opta pour une bière fraîche que je lui apportai dans un verre qu’il but d’une traite. J’entrais dans son jeu puis m’éclipsa dans la salle de bain prétextant vouloir me rendre encore plus désirable. Je revins au bon moment, quand le poison commença à faire effet. Il parut surpris puis devint suppliant, cela me fit bien rire, lui qui à peine quelques instant auparavant se sentait si puissant et supérieur. Il me demanda pourquoi avant de mourir.
_« Pourquoi ? Mais pourquoi pas mon petit chou » lui ais je dit ! « Après tout les hommes de ton espèce sont un fardeau pour l’humanité. Tu ne crois pas ? » Puis dans un sourire je le regardais mourir. Ce fut mon premier meurtre de sang froid. Mon seul problème à ce moment la était de savoir comment j’allais me débarrasser de ce corps.
J’envisageais tout d’abord de l’emmener quelque part pour l’enterrer mais je me ravisais on pourrait découvrir son corps et comme personne ne me comprendrait on me mettrai en prison. Et ça je ne le voulais pas, je faisais quelque chose de juste que j’aurai du faire depuis longtemps. Puis je me souvint que je possédais de l’acide pour je ne sais qu’elle raison et une vieille baignoire et décidais donc de dissoudre le corps puis d’enterrer les restes s’il y en avait.
Je mis donc le corps dans une baignoire emplit d’acide et le regardais se dissoudre presque totalement. La chair qui se dissolvait dégageait une forte odeur mais je ne m’en inquiétais pas outre mesure étant donné que j’habitais loin de tout, personne ne viendrait donc se plaindre de l’odeur. Prenant mes précautions j’enterrai les quelques restes dans mon jardin… Vous allez me dire que l’on était en hiver et que le sol était gelé. C’est vrai mais je possédais une serre et je n’avais encore rien cultivé en dessous c’est ici donc que j’enterrais ma première victime.
Ce n’était donc que le début…