La douleur, qui vous arrache le coeur,
Quand elle plante ses griffes acérées
Elle fait perdre peu à peu la raison et sème la peur
D'être seule à jamais au bord du vide éthéré.

La douleur de se lever chaque matin pour mentir et faire semblant,
Sourire et marcher, vivre et rêver alors que seul le vide est présent.
Elle est sourde et lancinante mais à jamais elle me hante
Je me laisse envahir par son doux chant qui me laisse absente.

Elle s'insinue perfide dans le gouffre de ma nuit,

Maligne, coquine elle se fait câline et me séduit.

Pour m'éloigner des songes toutes les ruses sont bonnes;

Elle voudrai que je lui cède et que j'abandonne.

Elle se glisse, s'immisce quand doucement

Dans les affres de l'oublie je glisse.

Ne voulant que je me donne au sommeil,

Elle me montre monts et merveilles.

Insomnie caprice, cauchemar de mes nuits.

Elle apparaît dés que la lune luit.

Songeuse boudeuse

Elle se fait mauvaise joueuse.

Et sait qu'elle retentera sa chance

Et viendra réclamer vengeance!

Quand à bout de force je m'endors

Demain peut être elle parviendra à son sort.

Mais elle capitule pour cette nuit

Elle ne m'aura pas je fuis!