alors le premier :ma panthère, elle est à gauche de mon ventre
sous les cotes et sur l'os de la hanche
Le dernier pour l'instant mon étoile
Et vous avez vous des tatouages? En voumez vous? Vos opinions sur les tatouages (en général)
Mercredi 16 mai 2012 à 23:02
Jeudi 10 mai 2012 à 14:08
Samedi 21 avril 2012 à 9:59
Tuer n’était pas difficile même pour une femme, qui plus est une femme comme moi pas très grande, pas très musclée. Il suffisait juste trouver la « bonne technique » si j’ose m’exprimer ainsi. Là, vous vous dites c’est incontestable, cette jeune femme, oui je ne vous l’ai pas dis mais je suis âgée d’à peine 35ans, et cela fait maintenant 7ans que ces faits se sont déroulés, est totalement psychopathe.
A votre place je dirais certainement la même chose mais à l’époque je ne pensais pas cela, pour moi je ne faisais que ce que les autorités ont refusé de faire : la justice. Cependant pour juger une personne il ne faut pas se contenter de quelques faits mais de tous, de plus je pense que pour bien me comprendre il faut que vous sachiez tout de moi.
Ensuite je vous autoriserai à penser ce que vous voulez de moi.
Je suis née à Velizy une ville proche de la campagne pas très loin de Paris en France. Cependant je me suis exilée à Los Angeles pour mes études de chimiste. A peine diplômée je me suis mariée. Et nous sommes retournés en France, il était aux USA pour un voyage d’affaire. Il était charmant, attentionné, tout ce qu’une jeune fille comme moi pouvait espérer ! J’étais heureuse et je pensais que ça durerait toujours ! Qu’elle naïve ai-je été ! Mais à quoi pensai-je, qu’il était sérieux ? Peu à peu il s’éloignait de moi me délaissant au profit d’une autre femme peut être.. Heureusement mon métier, chimiste, me passionnait mais c’est à peu prés à cette époque que j’ai commencé à vouloir une vie meilleure.
Ma vie continuait tout en se dégradant doucement, moi qui pensais que le mariage allait m’apporter la joie ! Mais quelques mois à peine après cette union sacrée je me retrouvais seule tous les soirs ou avec un mari complètement saoul qui ne se gênait pas pour me frapper quand l’envie lui prenait.
Je sais ce que vous pensez, vous vous dites c’est un cas classique de femme bafouée et battue par son mari qui se venge sur les autres, mais ce n’est pas si simple. En effet, malgré cela je n’étais pas tellement à plaindre seulement voila moi j’en voulais toujours plus. Je souhaitais ardemment devenir mère, je me disais ainsi qu’il serait plus gentil qu’il serait plus attentionné, que la flamme reviendrait peut être. Foutaises !
Une fois enceinte, oui je sais ça vous étonne, la situation s’est empirée, je ne lui plaisais sans doute plus assez alors il allait « coucher » à droite et à gauche si ce n’est au milieu !
C’est à peu prés à mon septième mois de grossesse que j’ai commencé à imaginer les façons dont je pourrais me débarrasser de cet abruti. Seulement c’était encore vague, les pulsions vraiment meurtrières sont arrivées bien plus tard, et puis on prenait ça comme une lubie de femme enceinte, j’avais des « sautes d’humeur comme ils disent ». Personne ne me prenait donc au sérieux. Pourtant ce n’est pas faute d’en avoir parler avec des personnes dites compétentes, celles là même qui se permettent maintenant de m’analyser, me juger… Mais reprenons le fil de mon récit.
Je ne le voyais quasiment plus et c’était bien mieux ainsi .Malheureusement il a été promu et a voulu montrer que l’on était une famille exemplaire à ces supérieurs. Il me comblait de cadeaux et d’attention pour se faire bien voir mais quand nous étions seuls, son hypocrisie ne fonctionnait plus et il devenait de plus en plus odieux avec moi.
Peu avant la naissance de Laura Marie-Rose et de Louis, oui il a fallu que j’ai des jumeaux en plus, il m’a menacé de tout me prendre et même me tuer si je ne cessais pas mon cirque ! Je devais faire ce qu’il voulait autant à la maison que dans son lit ! C’est vrai qu’au début j’aimais ça mais à la longue il devenait violant m’attachait et ne me délivrait qu’au petit matin !
Bien sur personne n’a voulu me croire ! Cet homme si aimant, si attentif, si doux ne pouvait être le monstre que je d’écrivais. Surtout qu’il savait s’y prendre le bougre ! Jamais aucunes traces de ses méfaits sur mon « joli petit corps » comme il se plaisait à l’appeler. C’est ce que j’étais devenu, un joli corps pour assouvir ses pulsions, ses désirs rien de plus. Et cela ne convenait pas, mais alors pas du tout ! Je me suis donc décidée dans un premier temps à lui en parler. Oui vous ne rêvez pas ! Je l’ai « pris en quatre yeux » et je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Et son attitude s’en est ressentie au début. Puis il est redevenu lui-même. Il n’y aurait eu que moi mais il y avait mes enfants. Il est vrai que je n’en parle pas beaucoup, mais le sujet est sensible. En effet, cela fait longtemps que je ne les ai vu, serrer dans mes bras .Ce salaud a gâchè ma vie et m’a retirè mes enfants, la chair de ma chair. Mais essayons de continuer ce récit chronologiquement au risque de vous embrouiller.
Jeudi 12 avril 2012 à 22:52
La douleur, qui vous arrache le coeur,
Quand elle plante ses griffes acérées
Elle fait perdre peu à peu la raison et sème la peur
D'être seule à jamais au bord du vide éthéré.
La douleur de se lever chaque matin pour mentir et faire semblant,
Sourire et marcher, vivre et rêver alors que seul le vide est présent.
Elle est sourde et lancinante mais à jamais elle me hante
Je me laisse envahir par son doux chant qui me laisse absente.
Zazie La vie devant moi:
Mardi 10 avril 2012 à 19:06
Je me sens vide, vide de sens, vide d'amour. Je erre sans buts, sans endroits ou me poser. Comme si mon passé n'avait pas de sens et que mon futur n'existe pas. Comme si j'étais dans un brouillard infini et ou rien n'a plus d'importance. Oublie. Mais la mémoire est vivace et me taraude. Je pleure. Amour perdu, déchu. Comme si rien n’avait de fin et que n’était qu’éternel recommencement. Comme un paysage blanc, glacé, enneigé ou il n’y a ni odeur, ni chaleur, ni bruit ou tout est figé. Le soleil chauffe ma peau mais pas mon cœur qui est froid, gelé. Ainsi va la vie ma vie. Sans évidence, sans importance j’avance. Sans savoir ou je vais ni qui je suis. J’avance un pas devant l’autre. doucement je trace ma route. Lentement je mets de la distance entre toi et moi, entre moi et nous. Ce nous qui n’existe plus mais qui me flingue à chaque fois que j’y repense. Impressions, images tenaces, fugaces qui laissent une trace sur mon cœur de glace.
J’ai mal , mal à en crever, mal à en pleurer. Je ne peux pas me déchirer comme un morceau de papier. Et pourtant il y a une déchirure en moi, tout au fond de moi. Mon âme, mon cœur souffrent. Une douleur que je n’arrive pas à expliquer, à exprimer, évacuer. Une hypersensibilité exacerbée. Les plaies finissent toujours par cicatriser. Mais certaines sont trop profondes, trop enfouies.
Les fleurs du mal s’épanouissent
Dans ce cœur aride ou rien ne pousse
Seules la douleur et la souffrance s’enfouissent
Quand le bonheur et le courage ont eu la frousse.