N0thing

De tout , de rien

Samedi 19 novembre 2011 à 18:03

Laisse les mots choir ils n'en valent pas la peine,
La peine que tu ressens et que tu camoufle en toi .
Toi qui de ton vivant n'a jamais fait de mal,
Mal qui pourtant te transcende et te laisse absente,
Absente de ton corps qui se meurt et se fige.
Figé , le sang deviens froid, tes membres se raidissent c'est la fin.
Fin de tes souffrances, ta délivrance a sonner, plus rien ne peut l'arrêter.
Arrêter le temps, tu l'as tellement voulu, et maintenant c'est ta vie qui s'en va inéluctablement.
Inéluctablement, la mort a pris le pas.
Pas de lutte sur ton corps qui trépasse.


 

 

 

Plus de doute la fin est la . . .

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Vendredi 11 novembre 2011 à 15:27

 Les feuilles tombent sans un bruit amorties par un lourd manteau de neige, tout semble si paisible ,si calme quand l'hiver fait son nid. La nature se repose, même les gens semblent être au repos. Comme si tout n'était que calme et volupté quand les premiers flocons de neige se mettent à tomber. Les yeux des enfants qui pétillent, ceux qui essayent de manger ces flocons duveteux, la tête en arrière, riant quand un flocon fond sous leur langue. D'autres font des batailles acharnées de boules de neige , pendant que les plus persévérant fond de beaux bonhommes de neige.
Les lumières font scintiller cette neige si belle si blanche , qui crisse quand on marche dessus. L'air est plus pur, plus froid.

Vivement la neige...


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Dimanche 6 novembre 2011 à 11:55

 

 

 

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Léa  est allongée la tête face aux  étoiles.

 

Qui devant ses yeux forment un voile.

 

Pourquoi ont elles ainsi tissées leur toile?

 

Elle ne sait plus mais ce chacal,

 

Qui l'a fait souffrir jusqu'à la moelle

 

A jamais se repent de son crime qui se dévoile.

 

Mais trop tard il est pour ce misérable animal

Car Léa à jamais regarde les étoiles




Vendredi 4 novembre 2011 à 17:54

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 Pour mieux comprendre ce qui va suivre il faut d’abord que je vous parle du reste de ma vie. Il est vrai que mon enfance s’est plutôt bien déroulée mais ce n’est pas le cas pour la suite. Tout d’abord, je me suis mariée jeune. A peine sortie des études. Je pensais que c’était l’homme de ma vie malgré les réticences de mon entourage. C’était un bel homme, intelligent et surtout un beau parleur. Il savait excessivement bien manier son monde et embobiner les jeunes filles naïves comme je l’étais. Je me suis laisser prendre au piège et le calvaire a commencé doucement. On vous dirai que cela ne suffit pas pour avoir fait de moi celle que peu à peu je suis devenue, qu’il ne faut pas que je me voile la face et que je suis vraiment une psychopathe. Je ne me vois pas ainsi et je n’ai aucuns regrets. Ce que j’ai fait était tout à fait « normal », je n’ai fait que rendre justice puisque personne ne l’a fait pour moi.

Personne ne m’a jamais crue, personne n’a voulu m’écouter, ni me considérer autrement que comme une potiche avant ce jour où j’ai basculé dans ce qu’ils appellent la « folie meurtrière ». J’estimais avoir été une victime pendant assez d’années alors je suis passée à l’acte. Je n’avais pas réellement prémédité mon geste la première fois même s’il est vrai que je pensais à cela depuis que cet « enfoiré », vous m’excuserez le terme, m’avait fait souffrir comme jamais.

Je passais donc dans la rue la plus animée de la ville, surtout à cette période de l’année, et je fus surprise par le nombre impressionnant d’hommes à l’allure hautaine qui me regardaient de haut et me méprisaient. Puis je rentrais tranquillement chez moi quand je L’ai aperçu : il ressemblait étrangement à mon ex mari et surtout il avait le même regard : dédaigneux, orgueilleux, comme si le monde lui appartenait. Quand il s’est approché de moi pour commencer à me faire du charme, mon sang n’a fait qu’un tour et quand il a osé me mettre la main aux fesses comme si je lui appartenais déjà, j’ai senti que je ne pourrai me contrôler. Des images me sont revenues et une certaine peur s’est installée jusqu'à ce que j’imagine comment j’allais m’y prendre. Il m’était déjà arrivé de fantasmer sur la façon de tuer mon ex mari, cela me permettait de reprendre le contrôle.

Au lieu de le gifler ou de partir, je séduisais donc cet homme et décidais de l’amener chez moi. Ainsi donc nous arrivâmes et je lui proposais un rafraîchissement ou quelque chose à manger avant de passer « au dessert ». Il opta pour une bière fraîche que je lui apportai dans un verre qu’il but d’une traite. J’entrais dans son jeu puis m’éclipsa dans la salle de bain prétextant vouloir me rendre encore plus désirable. Je revins au bon moment, quand le poison commença à faire effet. Il parut surpris puis devint suppliant, cela me fit bien rire, lui qui à peine quelques instant auparavant se sentait si puissant et supérieur. Il me demanda pourquoi avant de mourir.

_« Pourquoi ? Mais pourquoi pas mon petit chou » lui ais je dit !  « Après tout les hommes de ton espèce sont un fardeau pour l’humanité. Tu ne crois pas ? » Puis dans un sourire je le regardais mourir. Ce fut mon premier meurtre de sang froid. Mon seul problème à ce moment la était de savoir comment j’allais me débarrasser de ce corps.

    J’envisageais tout d’abord de l’emmener quelque part pour l’enterrer mais je me ravisais on pourrait découvrir son corps et comme personne ne me comprendrait on me mettrai en prison. Et ça je ne le voulais pas, je faisais quelque chose de juste que j’aurai du faire depuis longtemps. Puis je me souvint que je possédais de l’acide pour je ne sais qu’elle raison et une vieille baignoire et décidais donc de dissoudre le corps puis d’enterrer les restes s’il y en avait.
  Je mis donc le corps dans une baignoire emplit d’acide et le regardais se dissoudre presque totalement. La chair qui se dissolvait dégageait une forte odeur mais je ne m’en inquiétais pas outre mesure étant donné que j’habitais loin de tout, personne ne viendrait donc se plaindre de l’odeur. Prenant mes précautions j’enterrai les quelques restes dans mon jardin… Vous allez me dire que l’on était en hiver et que le sol était gelé. C’est vrai mais je possédais une serre et je n’avais encore rien cultivé en dessous c’est ici donc que j’enterrais ma première victime.

Ce n’était donc que le début…

 
 
 
 

 

 

Mercredi 2 novembre 2011 à 10:21

Un sucre d'orge à la main,
Des mots échangés et chantés,
Une plume qui s'envole au loin
Des rires qui se mettent à fusés.
Le soleil qui réchauffe le coeur
Un enfant dans un prés.
L'innocence dans un regard sans peur,
Il n' y a rien à ajouter.

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